Lolita Pille - Crépuscule Ville
Éditions : Le Livre de Poche - Nombre de pages : 343
4ème de couverture :
Bienvenue en hyperdémocratie, lieu de toutes les libertés. Le soleil ne se lève plus depuis longtemps sur la ville. Ancien de la Criminelle, hanté par son passé de mercenaire, Syd Paradine enquête sur un suicide collectif d'obèses. Des attentats sans cause vont se multipliant et l'insurrection monte...
L'heure semble venue pour l'utopie de payer pour ses fautes. Surgit une fille, traquée et singulièrement flétrie. Blue a les yeux bleu acier et détient les réponses. Elle est une promesse d'amour dans un monde voué à la destruction.
L'auteur de Hell et de Bubble Gum écrit avec virtuosité une tragédie moderne qui pourrait devenir la nôtre.
Mon avis :
De Lolita Pille, j'avais beaucoup aimé Bubble Gum, largement moins Hell qui m'avait agacée (le côté fille déjantée très très riche obligée de se droguer pour supporter la vie m'avait carrément énervée). Mais, sans vraiment me poser de questions, j'avais acquis ce nouveau roman, portée par le souvenir de Bubble Gum... avant de le laisser végéter dans ma PAL jusqu'à maintenant. Et il aurait mieux fait d'y rester car je n'ai pas du tout accroché à ce roman qui non seulement n'a pas de fil directeur (je me suis perdue dans les méandres de ce roman à de multiples reprises et je ne sais toujours pas ce qu'il est arrivé aux obèses suicidaires) mais dont la vulgarité m'a hérissée le poil à chaque page.... Sans parler de ce monde auto-destructeur où la drogue, l'alcool et les abus en tout genre sont autorisés voire, même, conseillés par les publicités du genre "Tout abonné - c'est ainsi que se nomment les habitants de cette ville futuriste - avait droit de soigner ses blessures morales comme bon lui semblait." (Le Livre de poche - p.86)...
Certes, il y a quelques idées novatrices - quoique effrayantes - dans ce roman comme le mariage conclu pour trois ans, le confessionnal obligatoire à heure fixe (pour le bien des "abonnés", bien entendu) ou encore la mise à disposition des corps pour régler ses dettes, mais beaucoup de déjà vu ailleurs et en mieux... Peut-être qu'avec un peu plus de cohérence dans l'histoire, j'aurais adhéré au récit mais, là, non, ce livre me fâche presque définitivement avec l'auteur... ;-)
Morceau choisi :
"La mort n'était pas ce qu'on croyait. Ce n'était pas une fin. C'était une condamnation à perpétuité, un aller sans retour pour une éternité de tortures immobiles." (Le Livre de Poche - p.13-14)
A oublier... ;-)
Plaisir de lecture :
Un autre avis (beaucoup plus positif que le mien) : Mes Imaginaires.